Une flemmardise soudaine vous envahit et vous décidez de vous rendre en taxi aux destinations prévues. Vous cherchez tant bien que mal aux alentours. Vous vous placez au bord du trottoir et faites signe de la main quand l’un d’eux passe près de vous. Personne ne s’arrête ; tous ont déjà des voyageurs à leur bord.
Après trois quarts d’heure à chercher, en vain, un taxi disponible, vous vous accoudez à une barrière métallique pour vous poser quelques minutes et réfléchir à une autre solution. Un vieil homme se tient non loin de vous, semblant attendre quelqu’un en fumant un cigare très odorant. Il vous dévisage rapidement et vous demande, en anglais, d’une voix rauque marquée par le tabac : « Vous cherchez à aller quelque part ? ». Il a dû voir directement que vous n’étiez pas d’Amsterdam. Vous lui expliquez votre situation, le voyage que vous entreprenez, que vous cherchez à vous rendre au musée. L’homme esquisse un léger sourire : « Ah, vous savez, le taxi n’est pas la solution idéale pour vous déplacer ici. Louer une voiture ne vous sera pas utile non plus, vous mettrez du temps à arriver et vous paierez très cher votre place de parking en centre-ville ! En plus, vous me parliez de votre voyage, que vous souhaitiez être le plus écologique possible. La voiture ou le taxi ne sont pas les moyens à privilégier, si vous voulez mon avis ! ». Le vieil homme a raison, manifestement. Il vous fait comprendre qu’il doit partir et vous transmet comme derniers mots : « Regardez autour de vous, vous trouverez bien une solution pour vous déplacer… ». Un type mystérieux et pas très agréable, pensez-vous alors du vieil homme qui s’éloigne nonchalamment.
Vous déambulez dans les rues alentour, un peu livré à vous-même, toujours sans moyen de locomotion à votre portée.