Vous suivez le panneau « bus ». La foule nombreuse et affairée vous perturbe ; vous vous perdez. Après cinq minutes de recherche, un panneau avec un émoticône de bus vous attrape l’œil. Parfait ! « J’ai retrouvé mon chemin », pensez-vous, plutôt optimiste pour la suite. Une fois sur le quai, un bus indiquant « Airport limousine » vous apprend que vous n’êtes pas au bon endroit. Cette ligne est certes plus rapide et confortable que celle que vous voulez prendre, mais elle coûte plus cher. Vous vous approchez d’une dame en uniforme, l’interpellez avec un accent anglais toujours assez approximatif pour lui demander de l’aide. Après dix minutes de marche dans l’aéroport, vous voilà à l’arrêt de votre bus. Tout compte fait, votre anglais commence à s’améliorer depuis votre départ, même si ce n’était pas l’échange le plus compliqué du voyage. Néanmoins, vous commencez à appréhender la rencontre avec vos hôtes ; vous avez peur de ne pas vous faire comprendre. Et puis, vous allez chez eux pour avoir un échange culturel et découvrir encore plus la culture coréenne, alors vous espérez pouvoir mettre en pratique toutes vos heures d’anglais. Le bus arrive, vous montrez votre billet acheté au distributeur trente minutes auparavant.
À la gare de votre destination, vous retrouvez votre hôte, Jo Hang. Dans la voiture, vous annotez sur votre carnet :
Le bus est un moyen de rejoindre le centre-ville de façon rapide et efficace. Je recommande.