L’idée d’un nouveau mode d’approvisionnement pour le Paradisio pourrait être bonne. Mais va-t-elle plaire à Dylan Douglas, le directeur et fondateur du Paradisio ?
– Monsieur Douglas, que pensez-vous, après avoir constaté l’état de la source, de réfléchir à une nouvelle source d’approvisionnement et laisser cette source aux personnes qui en ont un besoin vital ?
– Et par quel moyen j’approvisionne mon domaine ? rétorque-t-il.
– Vous disposez de plus de moyens que ces villageois démunis pour envisager de vous alimenter de bien plus loin.
– Cela coûterait bien trop cher de faire changer toute l’installation, même pour moi. Le Paradisio, c’est un peu mon projet de la dernière chance. Il n’en est qu’à ses débuts et pour l’instant je ne suis toujours pas rentable.
– Mais vous ne pouvez pas laisser ces pauvres gens mourir de soif !
– Mais eux, pourquoi n’iraient-ils pas chercher une autre source ?
– Ils l’ont fait, mais n’ont rien trouvé d’exploitable. La seule autre source se trouve en montagne, à plus de trois heures de marche par des sentiers très difficiles. J’oublie de mentionner que les gens du village n’ont pas de voiturette de golf eux… C’est à la sueur de leur front qu’ils transportent des litres et des litres d’eau !
– Votre objectivité en tant que reporter me semble assez douteuse. Pouvez-vous affirmer que vous n’avez aucun lien avec la région ?
– J’habite effectivement ce village…
– Je comprends maintenant mieux votre désarroi. Mais comprenez aussi que de nombreux emplois dépendent de mon entreprise.
– Et si nous réfléchissions à des solutions durables pour les deux camps, qui permettraient de limiter le gaspillage de l’eau ?
Vous réfléchissez avec le directeur à différentes solutions qui permettraient une bonne gestion de l’eau à long terme